TEST Montréal, espace collectif et liberté individuelle

Éric Mumford, dans le livre Defining Urban Design1, décrit les idées urbanistiques de CIAM ainsi que leurs lentes transformations de ce côté de l’Atlantique. Il démontre qu’à partir des années cinquante, un intérêt grandissant se manifeste chez les adeptes de la table rase pour des réponses plus sensibles au contexte existant, notamment les édifices existants, les trottoirs et les « rues traditionnelles ». Mumford met en évidence le souci constant des concepteurs de travailler la ville en relation étroite avec l’espace urbain et ses « principes » de mise en forme. Or, avec la métamorphose du développement urbain « métropolitain » en processus d’urbanisation essentiellement régional propre à notre époque une actualisation des principes de design urbain semble de mise. Cet article s’interroge donc sur les stratégies de design urbain pertinentes pour faire face à la condition post-métropolitaine actuelle.

Même si la critique de l’urbanisme des CIAM précipité par Team X semble familière, certains apports individuels restent encore méconnus, tels ceux de O.M. Ungers. C’est à ce moment précis de l’histoire qu’intervient le texte Imaginer le néant2. Texte dans lequel Rem Koolhaas parodie Le Corbusier, de façon à peine dissimulée, pour ensuite mettre de l’avant les idées méconnues d’Ungers au sujet de la ville archipel.

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